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Et si nos cheveux étaient le reflet de notre quotidien ?

Si les cheveux sont porteurs d'une multitude de symboles, en littérature ou dans la mythologie par

exemple (citons la Méduse à la chevelure de serpents, ou encore Samson, dans la Bible, qui tire sa

force de ses cheveux), il n'en demeure pas moins que ces derniers semblent être le miroir de notre

mode de vie, le reflet de notre quotidien...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette différence du diamètre du cheveu,

consécutivement à une carence alimentaire ou

qui puis être la conséquence du stress, laisse

à penser que nos cheveux cristallisent, soit

sont des marqueurs, une mémoire à long terme

de nos habitudes nutritionnelles et de notre

mode de vie ; d'autant plus que les cheveux

croissent d'environ 1 cm par mois, un cheveu

de 40 cm représentant alors les trois dernières

années de la vie du sujet, par exemple. Notre

chevelure tisse ainsi une chronologie de notre vie.

 Représentation de la chronologie d'un cheveu.

 

C'est ce que tend à montrer une étude menée par le dermatologue allemand, spécialiste des cheveux, Andreas Finner. Ce dernier a réalisé différentes expériences sur des sujets qui étaient soumis à des situations de stress à l'image d'un analyste financier confronté à des problèmes de transports avant des rendez-vous primordiaux ou encore un trader qui ne peut consulter l'évolution des marchés financiers...

L'analyse de leurs cheveux, notamment au spectromètre de masse qui permet d'étudier les concentrations des différents composants du cheveu, à montré un rétrécissement du diamètre de leurs cheveux, correspondant en tous points aux périodes de stress intense, ainsi qu'un taux élevé de cortisol, hormone du stress, trois fois supérieur à la normale.

 

 

Ainsi, l'étude de l'état de nos cheveux peut nous permettre d'en savoir davantage sur notre état d'âme, notre mode de vie, nos habitudes, ainsi que les angoisses auxquelles nous sommes confrontés. Ces études permettraient par conséquent d'évaluer l'efficacité de certaines thérapies visant à réduire le stress.

Par ailleurs, des chercheurs de Dresde (en Allemagne) ont mené une étude analogue sur différentes espèces au parc zoologique de Nuremberg, à l'image des gorilles ou des ours polaires, puis ont comparé les résultats à ceux d'autres individus, mais en liberté, cette fois, dans le but de déterminer si les conditions de vie dans les parcs animaliers sont source d’angoisse pour les animaux.

 

 

L'étude du cheveu permet donc d'étudier des phénomènes de société qui s'observent au niveau individuel, notre chevelure étant une mémoire à long terme, un miroir de notre vie.

 

En effet, il semble tout d'abord que notre alimentation ait une incidence sur la structure de nos cheveux. Une alimentation peu variée, peu équilibrée, ou encore un régime trop strict peuvent être à l'origine de carences, notamment en protéines, minéraux, acides gras, vitamines, en zinc ou en fer. Le fer, par exemple, joue un rôle prépondérant dans le métabolisme des hématies, soit des globules rouges qui transportent le dioxygène des poumons et l'achemine vers les différents organes et tissus de l'organisme, y compris les cheveux et plus particulièrement les cellules produisant ce dernier. Le fer assure l'oxygénation et la nutrition du cheveu. Un carence en fer ''durable'', que l'on appelle anémie ferriprive, peut être la cause d'un affinement du cheveu, alors plus terne, et ce pouvant même conduire à une perte de celui-ci.

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